FUROSEMIDE RPG 20 mg, comprimé sécable, boîte de 30
Retiré du marché le : 08/04/2008
Dernière révision : 01/01/1998
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : RPG-RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES
- Oedèmes d'origine cardiaque ou rénale.
- Oedèmes d'origine hépatique, le plus souvent en association avec un diurétique épargneur de potassium.
- Hypertension artérielle.
- Oedèmes d'origine hépatique, le plus souvent en association avec un diurétique épargneur de potassium.
- Hypertension artérielle.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas :
- d'allergie aux sulfamides,
- d'encéphalopathie hépatique,
- d'obstacle sur les voies urinaires en cas d'oligurie,
- d'hypovolémie ou de déshydratation,
- d'allaitement : il n'existe pas de données concernant le dosage du furosémide dans le lait maternel. Toutefois, les diurétiques de l'anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation est inhibée à partir d'une dose unique de 40 mg. En conséquence, l'allaitement est une contre-indication à ce médicament.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé :
- pendant la grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du furosémide lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En règle générale, l'administration du furosémide doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale. Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte,
- ainsi qu'en cas d'association à des médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes(astémizole, bépridil, érythromycine par voie IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine, sparfloxacine), ou en cas d'association avec le lithium.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas :
- d'allergie aux sulfamides,
- d'encéphalopathie hépatique,
- d'obstacle sur les voies urinaires en cas d'oligurie,
- d'hypovolémie ou de déshydratation,
- d'allaitement : il n'existe pas de données concernant le dosage du furosémide dans le lait maternel. Toutefois, les diurétiques de l'anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation est inhibée à partir d'une dose unique de 40 mg. En conséquence, l'allaitement est une contre-indication à ce médicament.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé :
- pendant la grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du furosémide lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En règle générale, l'administration du furosémide doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale. Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte,
- ainsi qu'en cas d'association à des médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes(astémizole, bépridil, érythromycine par voie IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine, sparfloxacine), ou en cas d'association avec le lithium.
MISES EN GARDE :
- La prise accidentelle de furosémide comprimé à 20 mg peut entraîner une hypovolémie avec déshydratation (voir surdosage).
- Chez l'insuffisant hépatocellulaire, le traitement sera conduit avec prudence sous surveillance hydro-électrolytique stricte compte tenu d'un risque d'encéphalopathie hépatique (voir précautions d'emploi). L'interruption du traitement devra alors être immédiate.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Equilibre hydro-électrolytique :
. Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.
La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir effets indésirables et surdosage).
. Kaliémie :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques de l'anse. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/L) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. L'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Chez les patients présentant un espace QT long à l'ECG, d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie.
Dans tous les cas des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Glycémie :
L'effet hyperglycémiant est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
- Uricémie :
La déplétion hydrosodée induite par le furosémide réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, le tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.
- Sportifs :
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : AINS (voie générale), salicylés à fortes doses (> = à 3 g/j) ; autres hypokaliémiants [amphotéricine B (voie IV), gluco- et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants] ; digitaliques, diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) ; aminosides (voie parentérale) ; phosphate d'aluminium (anti-acides) ; phénytoïne ; inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ; médicaments anti-arythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) ; metformine ; produits de contraste iodés ; baclofène.
- La prise accidentelle de furosémide comprimé à 20 mg peut entraîner une hypovolémie avec déshydratation (voir surdosage).
- Chez l'insuffisant hépatocellulaire, le traitement sera conduit avec prudence sous surveillance hydro-électrolytique stricte compte tenu d'un risque d'encéphalopathie hépatique (voir précautions d'emploi). L'interruption du traitement devra alors être immédiate.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Equilibre hydro-électrolytique :
. Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.
La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir effets indésirables et surdosage).
. Kaliémie :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques de l'anse. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/L) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. L'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Chez les patients présentant un espace QT long à l'ECG, d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie.
Dans tous les cas des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Glycémie :
L'effet hyperglycémiant est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
- Uricémie :
La déplétion hydrosodée induite par le furosémide réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, le tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.
- Sportifs :
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : AINS (voie générale), salicylés à fortes doses (> = à 3 g/j) ; autres hypokaliémiants [amphotéricine B (voie IV), gluco- et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants] ; digitaliques, diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) ; aminosides (voie parentérale) ; phosphate d'aluminium (anti-acides) ; phénytoïne ; inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ; médicaments anti-arythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) ; metformine ; produits de contraste iodés ; baclofène.
- Parfois une augmentation discrète de l'uricémie (de l'ordre de 10 à 30 mg/L) peut apparaître au cours du traitement et exceptionnellement favoriser un accès de goutte.
- Une élévation de la glycémie est parfois observée, le plus souvent lors d'une administration intense et courte. Seuls quelques cas exceptionnels de diminution de la tolérance glucidique ont été rapportés.
- Des perturbations hydro-électrolytiques peuvent être observées en relation avec l'activité du produit : déshydratation, hyperazotémie, hyponatrémie, hypovolémie accompagnée d'hypotension orthostatique, justifiant l'arrêt du médicament ou la réduction de la posologie. Elles sont favorisées par l'association à un régime désodé trop strict.
- Quelques hypokaliémies associées ou non à une alcalose métabolique peuvent être observées. Elles surviennent plus volontiers lors de l'utilisation de doses élevées ou chez les cirrhotiques, les dénutris et les insuffisants cardiaques (voir mises en garde et précautions d'emploi). Ces hypokaliémies peuvent être particulièrement graves chez les insuffisants cardiaques et peuvent, d'autre part, entraîner des troubles du rythme sévères en particulier des torsades de pointes (pouvant être mortelles) surtout lorsqu'il y a association avec des anti-arythmiques du groupe de la quinidine.
- En cas d'insuffisance hépatocellulaire, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique (voir contre-indications et précautions d'emploi).
- Quelques rares cas de réactions cutanées parfois bulleuses, de douleurs lombaires, de leucopénies et thrombopénies ont été signalés.
- Une élévation de la glycémie est parfois observée, le plus souvent lors d'une administration intense et courte. Seuls quelques cas exceptionnels de diminution de la tolérance glucidique ont été rapportés.
- Des perturbations hydro-électrolytiques peuvent être observées en relation avec l'activité du produit : déshydratation, hyperazotémie, hyponatrémie, hypovolémie accompagnée d'hypotension orthostatique, justifiant l'arrêt du médicament ou la réduction de la posologie. Elles sont favorisées par l'association à un régime désodé trop strict.
- Quelques hypokaliémies associées ou non à une alcalose métabolique peuvent être observées. Elles surviennent plus volontiers lors de l'utilisation de doses élevées ou chez les cirrhotiques, les dénutris et les insuffisants cardiaques (voir mises en garde et précautions d'emploi). Ces hypokaliémies peuvent être particulièrement graves chez les insuffisants cardiaques et peuvent, d'autre part, entraîner des troubles du rythme sévères en particulier des torsades de pointes (pouvant être mortelles) surtout lorsqu'il y a association avec des anti-arythmiques du groupe de la quinidine.
- En cas d'insuffisance hépatocellulaire, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique (voir contre-indications et précautions d'emploi).
- Quelques rares cas de réactions cutanées parfois bulleuses, de douleurs lombaires, de leucopénies et thrombopénies ont été signalés.
SURVEILLANCE du traitement :
- Natrémie : avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
- Kaliémie : premier contrôle au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement, puis régulièrement.
Surveillance étroite des patients présentant des risques de troubles hydro-électrolytiques importants (vomissements, diarrhées, hypersudation,...). Une déshydratation, une hypovolémie ou un déséquilibre acido-basique nécessite un traitement correctif et peut conduire à interrompre temporairement le traitement.
- Natrémie : avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
- Kaliémie : premier contrôle au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement, puis régulièrement.
Surveillance étroite des patients présentant des risques de troubles hydro-électrolytiques importants (vomissements, diarrhées, hypersudation,...). Une déshydratation, une hypovolémie ou un déséquilibre acido-basique nécessite un traitement correctif et peut conduire à interrompre temporairement le traitement.
ARRET DU TRAITEMENT si réaction de photosensibilité. En cas de réadministration indispensable, protéger les zones exposées au soleil ou aux UV artificiels.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du furosémide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En règle générale, l'administration du furosémide doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale.
Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
Allaitement :
Il n'existe pas de données concernant le dosage du furosémide dans le lait maternel. Toutefois, les diurétiques de l'anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation est inhibée à partir d'une dose unique de 40 mg.
En conséquence, l'allaitement est une contre-indication à ce médicament.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du furosémide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En règle générale, l'administration du furosémide doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale.
Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
Allaitement :
Il n'existe pas de données concernant le dosage du furosémide dans le lait maternel. Toutefois, les diurétiques de l'anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation est inhibée à partir d'une dose unique de 40 mg.
En conséquence, l'allaitement est une contre-indication à ce médicament.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
- Médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : l'hypokaliémie est un facteur favorisant la survenue de torsades de pointes, de même qu'une bradycardie et un espace QT long préexistant. Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- AINS (voie générale), salicylés à forte dose (> = 3 g/j) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Autres hypokaliémiants [amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants] : risque majoré d'hypokaliémie (effet additif) nécessitant une surveillance. Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveillance de la kaliémie, et éventuellement électrocardiogramme.
- Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) : l'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'une hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l'électrocardiogramme, et s'il y a lieu reconsidérer le traitement.
- Aminosides (voie parentérale) : augmentation de risques néphro- et ototoxiques des aminosides (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique). Association possible sous surveillance de l'état d'hydratation et des fonctions rénales et cochléo-vestibulaires et éventuellement des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
- Phosphate d'aluminium (anti-acides) : diminution de l'absorption digestive du furosémide. Prendre les anti-acides à distance des diurétiques de l'anse (par exemple 2 heures).
- Phénytoïne : diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50%. Utiliser éventuellement des doses plus élevées de diurétique.
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) : risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration d'un traitement par IEC, en cas de déplétion sodée préexistante ou chez des sujets porteurs de sténose de l'artère rénale.
. Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
. soit arrêter le diurétique pendant 3 jours avant le début du traitement par l'IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ;
. soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC et suivre une progression lente.
. Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faible d'IEC éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
. Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) dans les premières semaines de traitement par l'IEC.
- Médicaments anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) : l'hypokaliémie est un facteur favorisant la survenue de torsades de pointes de même qu'une bradycardie et un espace QT long préexistant.
Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
- Metformine : acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/L (135 µmol/L) chez l'homme et 12 mg/L (110 µmol/L) chez la femme.
- Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodé.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) : réduction de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Neuroleptiques, antidépresseurs imipraminiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
- Médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : l'hypokaliémie est un facteur favorisant la survenue de torsades de pointes, de même qu'une bradycardie et un espace QT long préexistant. Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- AINS (voie générale), salicylés à forte dose (> = 3 g/j) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Autres hypokaliémiants [amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants] : risque majoré d'hypokaliémie (effet additif) nécessitant une surveillance. Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveillance de la kaliémie, et éventuellement électrocardiogramme.
- Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) : l'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'une hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l'électrocardiogramme, et s'il y a lieu reconsidérer le traitement.
- Aminosides (voie parentérale) : augmentation de risques néphro- et ototoxiques des aminosides (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique). Association possible sous surveillance de l'état d'hydratation et des fonctions rénales et cochléo-vestibulaires et éventuellement des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
- Phosphate d'aluminium (anti-acides) : diminution de l'absorption digestive du furosémide. Prendre les anti-acides à distance des diurétiques de l'anse (par exemple 2 heures).
- Phénytoïne : diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50%. Utiliser éventuellement des doses plus élevées de diurétique.
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) : risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration d'un traitement par IEC, en cas de déplétion sodée préexistante ou chez des sujets porteurs de sténose de l'artère rénale.
. Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
. soit arrêter le diurétique pendant 3 jours avant le début du traitement par l'IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ;
. soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC et suivre une progression lente.
. Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faible d'IEC éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
. Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) dans les premières semaines de traitement par l'IEC.
- Médicaments anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) : l'hypokaliémie est un facteur favorisant la survenue de torsades de pointes de même qu'une bradycardie et un espace QT long préexistant.
Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
- Metformine : acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/L (135 µmol/L) chez l'homme et 12 mg/L (110 µmol/L) chez la femme.
- Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodé.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) : réduction de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Neuroleptiques, antidépresseurs imipraminiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
ADULTE :
Selon l'indication et la gravité de l'affection, la posologie varie de 1 comprimé à 2 comprimés par jour de furosémide comprimé à 20 mg en cure continue ou discontinue.
- Hypertension artérielle :
La posologie recommandée est d'un comprimé par jour (le matin).
En cas d'efficacité insuffisante, la posologie peut être augmentée à 2 comprimés par jour en cas d'altération de la fonction rénale ; dans les autres cas un autre hypertenseur sera associé.
- Oedèmes modérés : 1 à 2 comprimés à 20 mg de furosémide par jour.
ENFANT :
1 à 2 mg/kg par jour.
Selon l'indication et la gravité de l'affection, la posologie varie de 1 comprimé à 2 comprimés par jour de furosémide comprimé à 20 mg en cure continue ou discontinue.
- Hypertension artérielle :
La posologie recommandée est d'un comprimé par jour (le matin).
En cas d'efficacité insuffisante, la posologie peut être augmentée à 2 comprimés par jour en cas d'altération de la fonction rénale ; dans les autres cas un autre hypertenseur sera associé.
- Oedèmes modérés : 1 à 2 comprimés à 20 mg de furosémide par jour.
ENFANT :
1 à 2 mg/kg par jour.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
Sans objet.
Une hypovolémie par déshydratation avec troubles électrolytiques peut être observée en cas de surdosage. Le traitement consiste en une compensation des pertes.
DIURETIQUE DE L'ANSE (C03CA01 : système cardiovasculaire).
Le furosémide est un diurétique de l'anse.
- Action salidiurétique :
. Aux doses thérapeutiques habituelles, le furosémide agit principalement au niveau de la branche ascendante de l'anse de Henlé où il inhibe la réabsorption du chlore, et par suite, du sodium.
. Il possède une action accessoire au niveau du tube proximal et du segment de dilution. Il augmente le flux sanguin rénal au profit de la zone corticale. Cette propriété présente un intérêt particulier en cas d'association avec les bêtabloquants qui peuvent avoir l'effet inverse.
. Il n'altère pas la filtration glomérulaire (une augmentation de cette dernière a pu être mise en évidence dans certaines circonstances).
. L'action salidiurétique croît proportionnellement aux doses administrées et persiste en cas d'insuffisance rénale.
- Action antihypertensive et autres actions :
. Il possède une action hémodynamique se caractérisant par la diminution de la pression capillaire pulmonaire avant même l'apparition de toute diurèse, et par l'augmentation de la capacité de stockage du lit vasculaire veineux mise en évidence par pléthysmographie (ces propriétés ont été plus particulièrement étudiées par voie IV).
. Le furosémide traite toutes les formes de rétention hydrosodée avec une réponse proportionnelle à la dose.
Le furosémide est un diurétique de l'anse.
- Action salidiurétique :
. Aux doses thérapeutiques habituelles, le furosémide agit principalement au niveau de la branche ascendante de l'anse de Henlé où il inhibe la réabsorption du chlore, et par suite, du sodium.
. Il possède une action accessoire au niveau du tube proximal et du segment de dilution. Il augmente le flux sanguin rénal au profit de la zone corticale. Cette propriété présente un intérêt particulier en cas d'association avec les bêtabloquants qui peuvent avoir l'effet inverse.
. Il n'altère pas la filtration glomérulaire (une augmentation de cette dernière a pu être mise en évidence dans certaines circonstances).
. L'action salidiurétique croît proportionnellement aux doses administrées et persiste en cas d'insuffisance rénale.
- Action antihypertensive et autres actions :
. Il possède une action hémodynamique se caractérisant par la diminution de la pression capillaire pulmonaire avant même l'apparition de toute diurèse, et par l'augmentation de la capacité de stockage du lit vasculaire veineux mise en évidence par pléthysmographie (ces propriétés ont été plus particulièrement étudiées par voie IV).
. Le furosémide traite toutes les formes de rétention hydrosodée avec une réponse proportionnelle à la dose.
- Par voie orale, la résorption est de l'ordre de 60%. Après 24 heures, l'excrétion urinaire correspond à 30-50% de la dose administrée per os.
- L'effet salidiurétique se manifeste avant la première heure et dure 6 à 8 heures.
- La demi-vie moyenne d'élimination est d'environ une heure. Cette demi-vie est accrue chez le prématuré.
- L'élimination digestive (biliaire) est accrue en cas d'insuffisance rénale. Il n'y a pas, de ce fait, d'accumulation du produit.
- Chez la femme qui allaite, le passage dans le lait maternel est possible (mais il est à noter que le furosémide a été utilisé pour interrompre la lactation).
- L'effet salidiurétique se manifeste avant la première heure et dure 6 à 8 heures.
- La demi-vie moyenne d'élimination est d'environ une heure. Cette demi-vie est accrue chez le prématuré.
- L'élimination digestive (biliaire) est accrue en cas d'insuffisance rénale. Il n'y a pas, de ce fait, d'accumulation du produit.
- Chez la femme qui allaite, le passage dans le lait maternel est possible (mais il est à noter que le furosémide a été utilisé pour interrompre la lactation).
Sans objet.
Sans objet.
Sans objet.
Liste II.
Comprimé sécable rond blanc gravé "20" sur une face.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).